Fongicides Ajustement à la baisse des programmes en contexte de faible pression maladies
2010 se caractérise par une faible pression maladie. Les programmes fongicides ont ainsi été l’objet d’ajustements : moins d’hectares traités, baisse du nombre de passages, réduction des doses et des investissements.
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Arvalis-Institut du végétal se félicite qu’ainsi « les réseaux d’observation et les outils d’aide à la décision ont permis, aux agriculteurs, de profiter des conditions favorables de 2010 pour réduire leur protection fongicide en l’ajustant aux risques faibles ».
L’année 2010 se caractérise par un printemps atypique, qui a vu le temps le plus sec au Nord d’une diagonale Poitou-Charentes/Champagne-Ardenne. De cette situation inédite, découle une pression maladie faible, estimée à 9 quintaux par hectare sur les blés tendres d’hiver, soit moins de la moitié de la nuisibilité des trois années précédentes et comparable à celle de 2003. « Le Sud-Est a subi la plus forte pression maladies avec une nuisibilité estimée à 15 q/ha, alors que le Nord-Ouest affiche le record de la décennie avec seulement 6,4 q/ha », précise l’Institut.
Près d’un tiers des surfaces sans traitement
Le marché des fongicides, sur toutes les céréales, enregistre par conséquent une baisse de 14 % en valeur et de 11 % en nombre d’hectares traités. Près d’un tiers des surfaces n’ont reçu aucun traitement et le nombre d’hectares traités trois fois a diminué de 5 %. « A cette baisse du nombre de passages par hectare se conjugue une baisse des doses et une orientation vers les produits moins chers. » En blé tendre, les programmes à trois passages perdent du terrain et représentent 26 % des stratégies, ceux à deux passages, 47 % et ceux en un seul passage progressent à 26 %, contre 12 % en 2007/2008. En moyenne, les céréaliers ont réduit leur investissement fongicide en blé tendre de 10 €/ha à 67 €/ha (77 €/ha en 2009).
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